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 Association   Les Amis de Ramuz  France

  

Nouveauté 2011 de la "Petite Collection":

La Traversée

Gravure au burin de Jacques Muron

Postfaces de Jean-Louis Pierre

et Stéphane Rochette

"C'est cette autre rive du lac, et elle est juste en face de nous, mais on ne peut pas dire qu'elle soit fixe. Cette rive est une rive mobile: tantôt elle est toute proche, tantôt très éloignée de nous. C'est une rive mal attachée et à une corde trop longue, de sorte qu'elle se déplace sans cesse, [...] - parce qu'elle s'ennuie peut-être, alors elle se met en route pour venir nous faire visite, pui tout à coup, la fierté ou la timidité la retient en chemin." (Premières lignes du texte de Ramuz).

NB: le volume phtographié est celui offert aux Amis de Ramuz. La gravure est plus petite dans l'édition courante.

Paru* en 2006  pour l'inauguration de la médiathèque d'Evian qui porte le nom de Ramuz, cet ouvrage publie,  outre le texte éponyme (de 1922), "Pensée à la Savoie" (1915) et "Le lac désert" (1942).

*En coédition avec la Ville d'Evian - les - Bains).

Symétrie fait partie du recueil Adieu à beaucoup de personnages (1914); L'Enfant, daté de 1920, prolonge cette réflexion poétique et philosophique sur le mystère de la vie, la présence de la mort, la découverte du monde. Thèmes récurrents chez Ramuz, auxquels la venue au monde d'un enfant (sa fille Marianne, en 1913) donne une acuité particulière.


"Le petit enfant, assis sur un carré de toile à matelas dans le pré, tend la main vers un cerisier qui est bien à quarante pas de lui.

Ayant refermé la main, il s'étonne qu'elle soit vide.

Il nous faut apprendre le monde depuis son commencement." (L'Enfant, p. 37)

Dans notre "PETITE COLLECTION":


  

"Vous savez que je suis Savoyard [...] J'ai tété du lait savoyard [...]. De ma fenêtre, toute la journée, je ne vois que vos montagnes..."

Propos de Ramuz à Paul Gay, (voir dans Présence de Ramuz, 1951, p. 101).

"[...] de derrière les murs du port, on voit seulement sortir tous ces mâts, comme un petit bois qui aurait séché, qui aurait perdu ses feuilles et ses branches, montrant encore un peu de couleur [...] - mais c'est seulement de plus haut qu'on découvre les coques noires tellement serrées l'une contre l'autre que les ponts sont comme un seul pont, un grand plancher où on pourrait danser."

(Salutation à la Savoie, p. 23)

Les publications (3/7)

  

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